fictyves
Sélectyves : cinéma, théâtre, spectacles. Rébarbatyves, admiratyves ou dubitatyves, réceptyves!
Gran Torino : la série télé
Walt Kowalski, vétéran de la guerre de Corée, est un homme inflexible, amer et pétri de préjugés. Il vit seul dans un quartier peuplé d'immigrés. Un jour, sous la pression d'un gang, un ado hmong tente de lui voler sa précieuse Ford Gran torino... Walt fait face à la bande, et devient malgré lui le héros du quartier. Sue, la soeur aînée de Thao, insiste pour que ce dernier se rachète en travaillant pour Walt. Surmontant ses réticences, ce dernier confie au garçon des "travaux d'intérêt général" au profit du voisinage.
photo : Westographer
Monsieur HIRE
Observer le monde, être touché par lui, l'effleurer du doigt. Quel rôle pour Michel Blanc ! Sandrine Bonnaire toujours excellente...
Le Quatuor pour piano et cordes nº 1 en sol mineur opus 25 est un quatuor pour violon, alto, violoncelle et piano de Johannes Brahms. Composé en 1861 à Hamm près de hambourg, il fut créé le 16 novembre 1861 à Hambourg avec Clara Schumann au piano,et publié en 1863. Le compositeur en fit une transcription pour piano à quatre mains. Son célèbre finale rondo alla zingarese assura sa postérité.
un père aimant
Quel est le lien entre la lumière et la paternité ?
"L'HISTOIRE : Au cœur des Montagnes Appalaches en Virginie Occidentale, où tout homme possède une arme et de quoi distiller de l’alcool de contrebande, vit une «légende vivante». Jesco White est un adolescent à peine sorti de l’enfance qui passe ses journées à sniffer de l’essence et à boire de l’alcool. Son père est un danseur de clog reconnu (danse appalachienne qui ressemble aux claquettes) qui va lui transmettre sa passion pour éviter qu’il sombre dans la délinquance. : est-ce que la danse peut lui servir d’exutoire ? Est-ce que l’amour, avec une femme plus âgée (Carry Fisher), peut lui redonner confiance en lui ? Est-ce que la foi peut lui redonner le goût à la vie ?
Le programme est simple : Jesco cherche à exorciser ses pulsions autodestructrices à travers l’art, l’amour et la foi. Avec une thématique aussi chargée, il était possible de tomber dans la solennité, le mélodrame, le pompiérisme. Par chance, Dominik Murphy ne cherche pas à mettre les doigts dans les yeux et préfère l’absence de compromis, l’expérimentation sensorielle pour communiquer une colère intérieure qui pourrait être celle du diable. Ce qui frappe dans ce premier film, c'est sa qualité de fabrication (bande-sonore, montage, voix-off) ; et ce qui détermine l’identité du film, c’est sa capacité à rechercher de nouvelles formes d’expression pour traduire des notions abstraites (les rapports filiaux conflictuels, la recherche de la personne aimée, la destruction jusqu’à l’écœurement). Le décalage entre le son et l'image fonctionne comme une ambivalence. Des souvenirs anciens remontent à la surface, écrasent la raison. Un brouhaha mental doublé d'un inexorable sentiment de perte (perte des parents, de l’amour, de l’homme etc.). A plusieurs reprises, un thème mélancolique évoquant Sigur Ros amplifié par les incantations d’un pasteur ranime la noirceur des ténèbres et crée un contraste avec le reste du score, essentiellement composé de rockabilly. Dans la dernière partie, une affaire de vengeance poignante précipite le héros dans le vide et le confronte à ses propres croyances (ne pas se fier aux apparences). L’implication des acteurs – dont Edward Hogg, gueule d’ange aux yeux du démon, voix douce et corps ingrat – donne un surplus d’ambiguïté à ce flou artistique qui va jusqu’à franchir déraisonnablement une ligne au-delà de laquelle on trouve une hystérie maladive, une démence des sens et des affects. Un sublime plan final – qui montre ce qui est transparent et donc invisible à l’œil nu – clôt cette tragédie où un poète méprisé a construit un mythe divin, dans une Amérique profonde obsédée par Elvis. Il justifie le titre, évoquant subtilement ce qui ressent le spectateur à la fin de la projection. "
source : excessif
Il ne faut pas regarder la lumière
Noir et blanc. Un père et manque.
Paternité et Patagonie
Gloire et mort, folie et génie
Et là, bien sûr, éblouissante, la vie
Ou est-ce le cinéma qui luit ?
Tetro réalisé par Francis Ford Coppola avec Vincent Gallo, Alden Ehrenreich, Maribel Verdú
Long-métrage américain , argentin . Genre : Drame Durée : 02h07min Année de production : 2009
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