pour me laver la tête des mots vides de Sarkozy
pour me laver la tête des mots vides de Sarkozy, je relis la poésie du Journal d'un manoeuvre, de Thierry Metz :
24 juin. L'architecte est revenu. Je pense à ses plans. Un midi j'ai parcouru le double qui appartient au chef : un vrai livre. Tout est là. Tout ce que nous avons à faire est inscrit là, achevé, fini. On imagine le travail. Mais ce livre est-il complet ? Où sont les exécutants : les équipes, les mots et les gestes ? Qui nous parlera de l'inachevé où nous sommes toujours ?
Le manœuvre n'a que quelques mots pour approcher cela.
Le temps - le travail - nous montre des hommes mais les hommes, eux, ont-ils le temps de nous montrer ce qui a lieu derrière, où tout reste à faire ?
