Odilon Redon : À Edgar Poe (Un masque sonne le glas funèbre, A Mask Sounds the Death Knell) 1882
John Donne (1572-1631) MEDITATION XVII, Devotions upon Emergent Occasions (1624)
“Aucun homme n’est une île, un tout, complet en soi ; tout homme est un fragment du continent, une partie de l’ensemble ; si la mer emporte une motte de terre, l’Europe en est amoindrie, comme si les flots avaient emporté un promontoire, le manoir de tes amis ou le tien ; la mort de tout homme me diminue, parce que j’appartiens au genre humain ; aussi n’envoie jamais demander pour qui sonne le glas : c’est pour toi qu’il sonne.”
No man is an island entire of itself; every man
is a piece of the continent, a part of the main;
if a clod be washed away by the sea, Europe
is the less, as well as if a promontory were, as
well as any manor of thy friends or of thine
own were; any man’s death diminishes me,
because I am involved in mankind.
And therefore never send to know for whom
the bell tolls; it tolls for thee.
Mot-clé - poeme
Aucun homme n’est une île
pendant ce temps, à la boutique Pfizer des Champs-Élysées : bonjour, je voudrais voir vos plus beaux vaccins, c'est pour offrir
artiste : Remy Cattelain
"Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et sécurité" (L'Invitation à la vaccination, poème de Charles Baudelaire)
Le printemps est malade d'un cerisier nouveau, d'un cerisier plein de fruits miroitants où sombrent les cils de porcelaine comme un regard dans un jet d'eau
Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs
tags : paresseux, Le bateau ivre, Arthur Rimbaud
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